2 janv. 2013

Don Quichotte, mon premier ballet

Noël oblige, ma compagne et moi cherchions de quoi nous faire plaisir pour célébrer les fêtes de fin d'année, comme à l'accoutumée. Nos recherches nous ont amenés à nous tourner vers une soirée spectacle, et plus précisément vers un ballet. Je ne connaissais pas, contrairement à elle, c'était donc l'occasion d'essayer une première fois.

Le rendez-vous est pris, nous sommes attendus le 26 décembre 2012 à l'Opéra Bastille, le spectacle commence à 19h30. En partance de La Défense, le trajet s'avère particulièrement court, hallelujah.

Arrivés 30 minutes à l'avance, nous prenons le temps d'observer les alentours. Au premier abord, l'opéra parait très grand. Il fait face à une place du même nom, alors empruntée par de nombreux véhicules et dont le centre est occupé par un manège géant. À cet instant, on peut dire que le spectacle avait déjà commencé pour moi.



À l'intérieur, l'hôte nous invite à monter au deuxième balcon : nos moyens ne nous permettaient pas d'être placés face à l'orchestre. Bon à savoir : le deuxième balcon, c'est l'équivalent mathématique de beaucoup de marches à monter, et mes jambes s'en souviennent encore !
Une fois en haut des escaliers, nous atteignons la porte d'entrée et nous nous dirigeons vers nos places nominatives. Quel supplice ! Notre balcon et les suivants sont suffisamment hauts et pentus pour me flanquer un horrible vertige comme j'en ai rarement eu avant. Une étape douloureuse à passer, je ne m'en cache pas.

19h30, les lumières s'éteignent, le chef d'orchestre entre en scène, les musiciens attendent son signal. De nos places, nous avons vue sur tout l'orchestre. Ce n'est pas pour me déplaire, cela ne me donnera pas l'impression d'entendre un disque qui tourne. Et, entre-nous, c'est tout de même plus agréable de les voir jouer, vous ne pensez pas ?



Le spectacle commence. J'étais plutôt septique à l'idée de voir un spectacle sans dialogue, pour une histoire dont le scénario met en scène de nombreux personnages et, par extension, de nombreux échanges. Mais les costumes et les décors, primordiaux vous imaginez bien, sont à la hauteur de mes espérances et comblent clairement cet éventuel manque (qui finalement n'en est pas un).
La scène est profonde, haute et colorée. Les lumières sont judicieusement mises en œuvre pour recréer une ambiance agréable. Les danseurs, issus a priori de l'académie de danse de Paris, occupent toute la surface de la scène et ne laissent jamais au spectateur le temps de regarder ailleurs. Ces danseurs sont évidemment très doués, notamment les deux acteurs principaux qui ne sont autres que des danseurs étoile.
La musique est divine. Tous les instruments, harpes, violons, flûtes traversières, etc. forment une harmonie somptueuse dont je suis particulière friand. Je n'en attendais pas moins d'un orchestre d'opéra, je n'ai pas été déçu.

Je n'aurai pas la prétention de faire une critique argumentée du ballet. Je n'en ai ni l'envie ni les qualités. En revanche, en tant que novice, je peux dire que j'ai apprécié le spectacle. Long à démarrer, j'ai toutefois fini par me prendre au jeu pour finalement admirer chaque pas, chaque décor, chaque danse. Une belle expérience que je n'hésiterai pas à renouveler l'année prochaine.

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